1 an de pandémie - en quoi notre manière de travailler a-t-elle changé ? - bicom

1 an de pandémie – en quoi notre manière de travailler a-t-elle changé ?

L’année 2020 n’a été facile pour personne. Tout a été chamboulé : certains ont perdu leur emploi, d’autres croulent sous le travail (en particulier dans le système hospitalier), certains ont quant à eux dû composer avec le télétravail et les enfants à la maison. En 1 an, nous avons ‘’réinventé’’ de nouvelles manières de vivre.

Ce nouveau terme, se « réinventer », plusieurs l’ont appris à la dure. Pour d’autres, ce fut l’élément déclencheur d’un vent de changement pour le modèle d’affaires de leur entreprise. Un bon exemple est celui de Stanfield’s, un manufacturier de sous-vêtements canadien qui s’est transformé en fabricant d’équipements de protection individuelle.

De leur côté, ceux dont les entreprises ont été plus ou moins épargnées par les dommages collatéraux de la pandémie et dont les employés ont réussi à garder leur emploi ont vite basculé en mode télétravail.

Comment le télétravail est-il perçu auprès des Canadiens ? 

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Selon un récent  sondage effectué par la firme en ressources humaines ADP Canada, « 45 % des travailleurs interrogés à travers le pays préféreraient travailler à distance au moins trois jours par semaine ».  Au Québec, l’engouement pour le télétravail se fait encore plus sentir, alors que « six Québécois sur dix (59 %) préféreraient travailler dans le confort de leur maison ou de leur chalet » à raison de trois journées par semaine.

L’Ontario suit la même tendance avec 53 % des répondants qui opteraient le télétravail.

Dans une autre perspective, ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent offrir à leurs employés de faire du télétravail. Les domaines de l’agroalimentaire ou encore de la construction ne sont pas adaptés pour le travail de la maison. Selon des données sur le télétravail publiées en juin 2020 par Statistique Canada, « se sont près de 40 % des Canadiens qui occupent des emplois qui peuvent être effectués à distance – ce qui laisse une majorité de la population (environ 60%) dans l’impossibilité de le faire. » De plus, cette même proportion varie grandement selon la situation familiale des travailleurs.

 

Le télétravail chez bicom

À la lumière des informations abordées plus haut, le télétravail au sein de l’agence a été accueilli de manière positive. Nous avons demandé à quelques membres de l’équipe de se prononcer sur l’effet de ces changements dans leur quotidien.

  • Création d’une routine de travail : se lever beaucoup plus tôt, soit de 2 à 3 heures avant de débuter la journée de travail pour faire de l’exercice, déjeuner ou encore lire un livre est l’une des tendances qui est le plus ressortie. Dans cet ordre d’idées, faire le plein d’énergie en faisant une petite marche extérieure de 15 à 20 minutes et ne pas manger devant son ordinateur sur l’heure du lunch s’inscrivent dans une bonne gestion de la routine quotidienne.
  • Ajustements et commodités : travailler chez soi est le nouveau terrain de cohabitation du travail et de la vie familiale. Pour certains membres de l’équipe, la table de la cuisine prend la forme du bureau ou celui-ci est aménagé dans un coin de la chambre à coucher, créant un double espace de commodité.
  • Moins de déplacements, plus de temps : l’effet du télétravail a énormément réduit le temps passé dans les transports en commun. Le fait de préparer ses propres repas occasionne également moins de dépenses. Un autre phénomène très tendance: le vêtement de détente. Nous nous sommes habitués à travailler plus confortablement tout en gardant une blouse colorée pour les rencontres virtuelles importantes.
  • La technologie pour mieux communiquer : nous n’avons jamais été aussi connectés virtuellement. Les habiletés communicationnelles sont la clé d’une bonne communication à l’interne et les outils que nous avons mis en place, tels que Teams et Zoom, permettent de favoriser celle-ci. Avec nos bureaux à Montréal et à Toronto, connecter les équipes afin de travailler efficacement, faire preuve de créativité et de leadership sont des éléments qui sont ressortis lors des discussions avec les employés.

Enfin, ce qui a changé et pour le mieux, c’est la connexion humaine et notre bien-être. Nous n’avons jamais été autant « connectés » et distanciés à la fois. Les contacts avec les clients et la relation avec les médias sont plus authentiques et reflètent la réalité terrain dans certains cas. La clé est de conserver une relation dynamique même à distance, en se téléphonant par exemple au besoin au lieu d’envoyer un courriel. Nous avons compris que l’humain n’est pas fait pour vivre et évoluer seul, et que nous faisons partie d’un grand tout qui ne peut avancer que si tout le monde y met du sien.

En conclusion, à la lumière de cette année de pandémie, nous avons réalisé que le télétravail a changé notre façon de travailler et que plusieurs entreprises ont modifié leur modèle d’affaires pour s’adapter au contexte. Au sein de bicom, le télétravail a été accueilli positivement et même après cette pandémie, cette manière de travailler est là pour rester.

Dans cette toute nouvelle perspective, les espaces hybrides seront adoptés de plus en plus par les entreprises. Chez bicom, nous comptons adopter ce type d’espace dans nos prochains bureaux sur la Plaza St-Hubert .

Il est important de penser à l’après pandémie, et selon nous, les espaces de travail hybrides favorisent encore plus la collaboration, surtout en y ajoutant une touche d’innovation créative et de savoir-faire.

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